Dans un développement qui ne manquera pas de faire sourciller et peut-être même quelques haussements d’épaules gaulois, un rapport récemment déclassifié du gouvernement américain a dévoilé une pratique plutôt intrigante : apparemment, les agences de renseignement américaines se sont livrées à une sérieuse thérapie de vente au détail. Oui, vous avez bien entendu – il s’avère qu’ils ont fait des folies avec toutes sortes de données disponibles dans le commerce sur leurs propres citoyens.
Imaginez ceci : l’oncle Sam, dans sa quête d’informations, se promène avec désinvolture sur le marché numérique, récupérant tout, depuis l’historique de navigation sur le Web jusqu’à la localisation de votre fidèle vieux tacot. Et selon le rapport, cette virée shopping n’est pas seulement pour le plaisir : elle est en fait considérée comme sacrément utile à des fins de renseignement. Mais comme dans toute bonne histoire d’espionnage, il y a un problème : il semble que cette manne de données s’accompagne de son lot d’énigmes en matière de vie privée et de libertés civiles.
Maintenant, entrez le sénateur Ron Wyden, à gauche de la scène, avec une demande de parler de la façon dont la communauté du renseignement glisse sa carte de crédit dans ce centre commercial virtuel. Et voilà, le Bureau du directeur du renseignement national (ODNI) dévoile un rapport plus juteux qu’un croissant fraîchement sorti du four.
Dans une déclaration aussi acérée qu’un esprit français, Wyden souligne les lacunes flagrantes des politiques de confidentialité du gouvernement, ou leur absence. Il s’avère que même l’ODNI ne sait pas quelles agences de renseignement exploitent les allées numériques pour récupérer les données personnelles des Américains. Sacré bleu !
Et cela devient encore plus fantastique : les médias ont déjà fait allusion au penchant de l’Oncle Sam pour le Big Data. L’IRS essaie-t-il d’arrêter les fraudeurs fiscaux avec des données de localisation téléphonique ? La sécurité intérieure participe-t-elle à l’action en matière de contrôle de l’immigration ? C’est incroyable!
Aujourd’hui, alors que traditionnellement, un mandat d’arrêt approuvé par le tribunal est nécessaire pour ce type d’espionnage, le rapport de l’ODNI suggère que lorsque les données sont simplement là sur l’étagère virtuelle, à gagner comme le dernier éclair dans une pâtisserie, les agences de renseignement peuvent avoir au il. Mais oui, c’est un nouveau monde courageux dans lequel nous vivons !
Mais gardez vos bérets, mes amis, car ces données ne sont pas que des chiffres et des codes : elles ont le potentiel d’en révéler plus sur vous que votre fromage préféré. Qu’il s’agisse de localiser vos déplacements quotidiens ou de découvrir vos secrets de participation aux rassemblements les plus profonds et les plus sombres, c’est comme avoir votre propre paparazzi personnel, mais avec moins de glamour et plus de surveillance gouvernementale.
Et n’oublions pas la pièce de résistance : le récit édifiant du rapport selon lequel un prêtre catholique révélé via les données de localisation d’une application de rencontres et les données d’une application de prière musulmane se retrouvent entre les mains des militaires. Quelle surprise !
Ainsi, alors que le sénateur Wyden appelle le Congrès à imposer des contraintes réglementaires à cette mêlée numérique, une chose est sûre : dans le monde des données, ce n’est pas seulement Big Brother qui regarde, c’est toute la foutue famille.