La NSA s’est mise à faire son shopping en ligne, mais pas sur Amazon cette fois-ci. Non, elle préfère se fournir auprès de petits revendeurs de données pour enrichir son arsenal d’informations. Apparemment, le directeur sortant, le général Paul Nakasone, a révélé ce petit secret dans une lettre au sénateur Ron Wyden. On peut imaginer la scène : “Cher sénateur, devine quoi ? On a fait quelques emplettes en ligne !”
Nakasone a admis que la NSA achète toutes sortes d’infos juteuses à des courtiers en données, et ce, sans même un petit mandat pour accompagner le tout. C’est un peu comme si votre voisin se baladait dans votre jardin sans permission pour cueillir quelques fraises. Mais au lieu de fraises, ils cueillent des métadonnées de navigation sur le web.
Wyden, toujours sur le qui-vive pour protéger la vie privée des citoyens, a souligné que ces données pouvaient révéler des choses bien intimes sur les gens. On peut presque l’imaginer soupirant devant son écran en lisant la lettre de Nakasone : “Encore ? Vraiment ?”
La NSA, un peu prise au dépourvu, a dû lever le voile sur ses activités après que Wyden ait mis son veto à la nomination du prochain directeur. C’est comme si Wyden avait dit : “Pas de nouveau patron tant que vous n’avez pas partagé vos secrets !”
Et pour ajouter une touche de drame, le fait que d’autres agences gouvernementales aient également mis la main dans le sac des données commerciales soulève des questions sur la légalité de la chose. On se croirait dans un épisode de “Les Experts : Vie Privée”.
Maintenant, la question qui brûle les lèvres : est-ce que la NSA achète aussi des données de localisation ? Nakasone a laissé entendre que non, mais ça reste à voir. Peut-être qu’ils ont juste oublié de les ajouter à leur panier.
En attendant, la FTC, toujours sur le qui-vive pour protéger les consommateurs, n’a pas souhaité commenter cette petite affaire. Peut-être qu’ils étaient trop occupés à lire les conditions générales de leur dernière application téléchargée.
En tout cas, avec tout ce remue-ménage, on se demande si la NSA ne prévoit pas d’ouvrir son propre site de vente en ligne. “Des métadonnées pour tous, livraison gratuite !”