Le projet ambitieux de SpaceX, Starlink, dirigé par Elon Musk, visant à offrir un accès Internet à haut débit à l’échelle mondiale, se heurte à des obstacles réglementaires en Afrique australe, susceptibles de compromettre ses ambitions d’expansion. Au Botswana, la demande de lancement prévue pour le quatrième trimestre 2024 a été rejetée en raison du non-partage de toutes les informations nécessaires par l’entreprise.
“Des problèmes liés à des exigences manquantes dans la demande ont été identifiés et signalés”, a déclaré une source de l’autorité de communication du Botswana. “Ils n’ont pas encore répondu à ces questions.”
En Afrique du Sud, le gouvernement a rejeté la demande de Starlink en raison du non-respect de l’exigence obligatoire d’une participation de 30% des personnes historiquement défavorisées. Cette exigence vise à garantir que les entreprises étrangères contribuent à l’économie locale et favorisent l’inclusion économique.
Au Zimbabwe, les législateurs ont rejeté la demande de SpaceX en se basant sur une enquête de l’UE concernant la plateforme X (ex-Twitter), propriété de Musk. Cette décision souligne l’importance de la conformité aux réglementations locales et internationales pour les entreprises opérant dans plusieurs juridictions.
Malgré ces revers, l’initiative dirigée par Elon Musk a réussi à obtenir une licence dans plusieurs pays africains, dont la Zambie, l’Eswatini, le Mozambique et le Malawi. Ces succès témoignent de la capacité de Starlink à naviguer dans le paysage réglementaire complexe de l’Afrique.
Ces développements mettent en lumière l’importance des défis réglementaires auxquels Starlink est confronté pour son expansion en Afrique. Chaque pays a ses propres exigences et réglementations, soulignant la nécessité pour Starlink de collaborer étroitement avec les autorités locales pour assurer une expansion réussie.